Festival fée main



    La sixième édition du festival fée mains a eu lieu le 1 et 2 décembre 2018 à l’espace Dar Sadika à Gammart. Cet événement a réuni pré de 50 artisans cette année,

    Fée main s’améliore d’année en année et rassemble des visiteurs toujours plus nombreux et des articles de plus en plus impressionnants…









Bonjour Nihel pourriez-vous vous présenter ?

 

Bonjour,

Tout d’abord, je vous remercie de cette interview.

Je me présente en tant que jeune entrepreneuse cherchant toujours à créer de la valeur à travers ses différents projets.

Je suis principalement chercheuse ainsi ; la création de la science fait partie intégrante des aspirations et buts du chercheur à mon sens.

Du coup me trouve toujours dans cette optique de création et de construction.

 

Pourriez-vous nous raconter l'histoire de LAMSA ?

 

Depuis mon enfance, je suis passionnée par les activités manuelles. Je faisais de la broderie et je taillais les vêtements pour ma Barbie.

J’aime toujours exploiter mon imagination.

A l’IHEC, j’ai suivi un cours d’entrepreneuriat et depuis j’avais en moi cet entrain d’entreprendre.

Je savais pertinemment qu’un jour je vais devenir une femme entrepreneuse.

Un jour, j’ai croisé sur Facebook une annonce de formation en création de bijoux dans un centre à proximité.

L’occasion était opportune ; j’ai trouvé en cette opportunité une réponse à un besoin tant ressenti : le besoin d’autonomie financière.

 

A la hâte, j’ai intégré la formation et puis j’ai décidé de lancer ma propre marque de bijoux. J’ai veillé à ce que mes designs soient uniques et reconnaissable de manière distinctive au premier coup d’œil car dans une vague de lancement de projets artisanaux informels, il faut se distinguer pour singulariser mes articles et exprimer l’identité unique de Lamsa !

 

J’ai créé la marque LAMSA en 2016. Le démarrage a été un peu lent puisque je poursuis mes études en parallèle. Mais, je suis en train d’avancer petit à petit…

 

Il vaut mieux avancer à petits pas dans la bonne direction que de chercher à tout rafler d’un coup !

 

Comment avez-vous envisagé d’ancrer l'identité de LAMSA en vue de prendre position et affirmer sa singularité ?

 

J’ai tout d’abord commencé à analyser ce qui existe sur le marché comme marques de bijoux faits mains.

 Il y en a plusieurs…J’ai repéré les points forts et les points faibles. Puis, j’ai dégagé en quoi mon offre va être différente ; quel plus puis -je apporter ?

 

Et pour bien se positionner, il fallait que cette différentiation ne touche pas uniquement les produits mais l’identité numérique, le packaging…

 

Donc, j’ai choisi un logo unique, un nom unique et une charte graphique définie.

 

J’essaie de me distinguer aussi au niveau du packaging et même lors de l’exposition. Par exemple, lors de la dernière exposition à Espace Sadika Gammarth, j’ai utilisé des supports roses pour renforcer l’identité de ma marque et j’ai employé des supports de différents volumes. Ce qui est rare dans les stands que je visitais auparavant.

Pour ce faire, je me suis servie des cartons et des paquets d’objets différents pour créer ces supports.

 Je me suis senti fière de mon exploit, de m’avoir prononcé librement en liant l’aspect économique à l’aspect écologique.

 

Parlez nous de votre stratégie de communication, les différents aspects de communication

 

Durant les premières années, mon objectif a été l’amélioration de la notoriété de Lamsa.

 

Je vise principalement les jeunes filles (ex : étudiantes) et les femmes qui travaillent pour les atteindre, j’ai eu recours à mon réseau personnel et professionnel et le réseau familial également.

Je fais parfois de la prospection sur terrain selon ma disponibilité.

Je profite des foires également pour faire des expositions et pour échanger avec les visiteurs.

Une présence sur les réseaux sociaux les plus utilisés par les tunisiens est aussi indispensable.

LAMSA est présente sur Facebook et sur Instagram, j’essaie de partager des photos parlantes qui mettent en valeur les produits avec une description qui traduit la personnalité de la marque.

Un autre moyen de communication que je trouve utile : porter mes créations.

Je peux constituer la vitrine de marque.

 

Au final, j’avoue que, je dois fournir plus d’efforts mais altérer gestion du projet et études est difficile présentement …

 

On a constaté que la femme traditionnelle tunisienne constitue une source d'inspiration pour vous : j'aimerais que vous nous en parliez davantage.

 

La femme Tunisienne traditionnelle est non seulement ma source d’inspiration mais aussi la source d’inspiration de mon fournisseur.

La femme traditionnelle portait des bijoux tels que : Rayhana, Khlel, Kholkhal, khomsa et plein d’autres…La femme Tunisienne est aussi une femme berbère !

Dans la création de colliers, bracelets ou boucles d’oreilles j’essaie d’incorporer des motifs berbères…

Chez LAMSA, j’essaie d’utiliser ces bijoux comme bases. Lors de la création de mes designs, je veille à leur ajouter une touche moderne ou alors mes propres ingrédients, et ceci a le chic d’insuffler une finesse et une simplicité à mon bijou. J’essaie aussi d’utiliser ces bijoux en les combinant avec d’autres matériaux afin de présenter une offre originale !

 

Dites nous, quel article voudriez-vous voir illustrer cette interview ? Pourquoi ?

 

Je vais choisir cette photo :

 

C’est un collier composé de deux pièces artisanales Tunisiennes : la Rayhana et la main de fatma (el Khomssa) qui est implicitement présentée ; différentes couleurs sont bien mariées.

Il constitue un exemple de bijou à la fois traditionnel et moderne !

 

Merci de cet accueil Nihel

Au plaisir !

 

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